La fausse politique nationale de l’URSS n’a pas commencé ni fini avec la Crimée. Après la Crimée, de tels échanges territoriaux ont eu lieu à plusieurs reprises dans différentes régions de l’URSS, notamment en Asie centrale. La fausse politique nationale de l'URSS a rempli le territoire de la région d'Asie centrale non pas de « mines à retardement », mais de « bombes à fragmentation ».
Bien que la fausse politique nationale de l’URSS ait été mise en œuvre principalement dans la région de l’Asie centrale, le premier exemple a été le transfert du district de Zanguézour de la RSS d’Azerbaïdjan à la RSS d’Arménie en 1923. À cette époque, Joseph Staline, le dirigeant de l’URSS, était jaloux d’Atatürk et de Lénine. Parce que Lénine était un ami d'Atatürk. Cette jalousie a abouti à l'adhésion de la Turkiye à l'OTAN.
En raison de cette jalousie, le district de Zanguézour, dont la population est composée à 80% d'Azerbaïdjanais de souche, a été cédé à l'Arménie. Historiquement, c’était le territoire de l’Azerbaïdjan et n’a jamais été une terre arménienne.
De telles erreurs de la politique nationale de l’URSS doivent être corrigées. De nouveaux types de processus démarrent déjà dans la région de l’Asie centrale. La stabilité stratégique que Noursoultan Nazarbaïev et Islam Karimov ont créée dans la région cède désormais la place à d’autres politiques. L’entrée de la Chine dans la région de l’Asie centrale accélérera considérablement ce processus.
En tant que successeur de l'URSS, la Russie devrait reprendre le district de Zanguézour à l'Arménie et la restituer à l'Azerbaïdjan. Le principal bénéficiaire de cette évolution sera la Russie elle-même. Parce que la politique de Moscou dans le Caucase peut être ébranlée à tout moment.
Mubariz Ahmadoglu, Directeur du Centre d'innovations et de technologies politiques pour Azvision.az
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